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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 14:52

Post-Scriptum aux internautes égarés dans l'obscurité, cherchant à tâtons la  lumière...d'hiver ;-) de Philippe Jaccottet, paru chez Gallimard en 1977 (et au programme du Baccalauréat littéraire, cette année, semble-t-il ?...:


 philippe-jaccottet---a-la-lumiere-d-hicer.gif

 

Philippe Jaccottet, À LA LUMIÈRE D'HIVER précédé de LEÇONS et de CHANT D'EN BAS [1977] ,

104 pages, 140 x 205 mm. Collection blanche, Gallimard -poes.

 ISBN 2070297160.12,50 €

"Résumé
Ce nouveau recueil d'élégies contient trois parties : Leçons etChants d'en bas qui avaient été publiés en Suisse il y a quelques années, mais que l'auteur a remaniés. La troisième partie, À la lumière d'hiver, vient couronner, comme une clé de voûte, les deux premières parties. La poésie de Jaccottet est faite pour cette mélancolie de l'âge et du deuil. Il émane de ces poèmes une extraordinaire lueur de vérité qui, faute d'espérance, refuse toute fausse joie et tout artifice."

(source : les Editions Gallimard)

 

Je vous recommande chaudement, encore une fois, l'admirable site de Jean-Michel Maulpoix et, tout particulièrement, son cours sur Philippe Jaccottet ! Bonne lecture !

 

N'hésitez donc pas à flaner aussi sur le site tout aussi remarquable des "esprits nomades", qui consacre également un article à Philippe Jacottet.


esprits-nomades---philippe-jaccottet.jpg

 

 

Et enfin, ci-dessous, je vous propose de voir l'émission "un livre, un jour" du 16 avril 1994, concernant le recueil à la lumière d'hiver de Philippe Jacottet, video visible directement sur le  site de l'INA ( Institut National de l'Audiovisuel)

 

 

 

Je vous souhaite de passionnantes recherches et de belles découvertes !

Vous pouvez laisser la lumière d'hiver allumée en sortant...

Cordialement,

Alice

 

Post-Scriptum de Post-Scriptum ;-) : Puisque le moteur quasi-universel des recherches internautiques s'obstine à vous adresser, toujours plus nombreux (à l'approche de l'échéance, semble-t-il), à l'ambassade de Lightwood pour préparer votre Baccalauréat, sachez que l'hospitalité de Lightwood est évidemment sans limite et que je vous accorde volontiers l'asile littéraire sans restrictions.

 

Néanmoins, il me semble que pour régulariser vos papiers de brouillon et vos fiches de révisions, il vous sera plus utile de consulter quelques overblogistes spécialistes, dont vous trouverez les adresses à cette page.

 

En revanche, n'hésitez pas, à l'occasion, à nous faire part ici des résultats de vos propres recherches. Les visiteurs à venir vous en seront très reconnaissants, à n'en pas douter !

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 08:08

Fascinante Toile ! Quelles secrètes cyber-quêtes dissimules-tu donc dans les méandres de tes connexions anonymes ?... Je savoure  avec curiosité les visites inattendues, les réceptions improvisées, c'est avec un plaisir sans feinte que j'accueille les requêtes énigmatiques, si stimulantes pour ma curiosité, éprise d'inconnu et de surprises.


La persévérance avec laquelle les uns et les autres continuent inlassablement à se passionner pour le sort d'Alice (Raymonde) est en définitive aussi mystérieuse et excitante que l'enquête elle-même ! Et je serais ravie si vous aviez l'obligeance de confier aux passagers de Lightwood l'objet de votre quête romanesque personnelle... N'hésitez pas à faire part de vos "rêves à haute plume"...

 

Pour revenir au destin de l'éphémère enfant adoptive de Pablo Picasso et d'Amélie Lang, il semble bien qu'il faille bientôt définitivement s'éloigner de la fiction consacrée à Max Jacob. A titre d'exemple, parmi bien d'autres, l'extrait suivant consacré au téléfilm de Dan Franck :

 


04-monsieur-max---article-telerama.jpg

CITATION : " « Pour lier ces deux périodes, j'ai inventé le personnage d'Alice, qui s'inspire de Raymonde, cette petite fille que Picasso a adoptée, puis renvoyée à l'orphelinat. On croit savoir qu'elle était très attachée à Max. Je l'ai imaginée en 1944, tentant de sauver l'homme qui avait essayé de la protéger lorsqu'elle était enfant. » Cette liberté prise avec la vérité historique, Dan Franck la revendique comme constitutive de son projet, qui emprunte à la fiction ses raccourcis inévitables. De quoi lui attirer déjà les vives critiques de certains « jacobiens ». Lina Lachgar, auteur d'Arrestation et mort de Max Jacob (aux éditions de La Différence), ne décolère pas. « Je ne suis pas contre ce type de fictions, encore faut-il qu'elles soient bien étayées. » Or, le film est à ses yeux « un tissu d'inepties ». A commencer par l'importance accordée au personnage d'Alice-Raymonde - « un épiphénomène dans la vie de Max »".

 source : Télérama.fr

 

 

Bonté céleste,  que de colère déployée  contre la liberté de l'imagination ! Mais de fait, il nous faut bien concéder qu'en s'obstinant sur les traces de Max Jacob, l'on ne peut guère glaner que quelques maigres allusions à la jeune fille et à son triste destin.

 

(triste à plusieurs titres, semble-t-il, à condition toutefois que l'on tienne à accorder crédit au sixième paragraphe de l'étude consacrée à Picasso par l'ésotérique revue The Enneagram and the MBTI , paragraphe déjà cité, entre autres par le "guichet du Savoir" )

 

 

La sixième édition du bulletin semestriel « Lettres et mots », bulletin de la passionnante et très documentée "Association des Amis de Max Jacob" évoque, quant à elle, la source de l'épisode qui a inspiré le réalisateur :

 

"Dans Monsieur Max, Dan Franck a présenté la figure du poète que la solitude et la vie en marge des sentiers battus ont profondément ému. Il a construit son récit à partir d'un fait réel : l'abandon en 1907 par le couple Picasso-Olivier d'une petite Raymonde (Alice dans le film) que Jacob dut ramener à l'orphelinat - 4 -

[...]

4. Max Jacob-Picasso, éd. R.M.N., H. Seckel et A. Cariou, 1994, pp. 60 et 61."

 


Voilà donc, dissimulée dans une note de bas de page, la piste qui pourrait enfin nous mener à Alice ? !  
Las !  Si la trace du catalogue d'exposition, mentionné dans cette note numéro quatre,     subsiste sur un site marchand (photo) il semble bien que l'ouvrage soit épuisé !


03-catalogue-expo-jacob-picasso-quimper-1994.jpg


Guère plus loquaces, les "cahiers Max Jacob", également publiés par l'Association des Amis de Max Jacob, confirment néanmoins aussi, très succintement, que le poète fut un témoin privilégié du bref passage de Raymonde dans l'univers "familial" de Picasso. 

 

« chez Salmon, la figure de Jacob rattrape la cruauté de Picasso face à la petite Raymonde (Léontine) »


« Deux autres traits reviennent fréquemment pour figurer Max Jacob : le statut de victime et la pauvreté. Dans presque tous les romans du corpus, à l’exception de ceux d’Apollinaire et de Sachs, le personnage figurant Max Jacob est victime des autres ou de lui-même, [...], en arrangeant les affaires embarrassantes de Picasso (Salmon) ou en étant dévalorisé par ce dernier (Aragon). Ce statut de victime dès les années vingt du XXe siècle est des plus intéressants, car il ne sera que renforcé par les événements de la Seconde Guerre mondiale et la mort tragique de Jacob. »

source : CMJ n°8)

 

A moins que, intrigués eux aussi par la curiosité que suscite l'adoption d'Alice-Raymonde-Léontine, les "Amis de Max Jacob", n'entreprennent à leur tour d'approfondir la connaissance de ce bref épisode, nous n'en saurons, je le crains, guère davantage sur l'attachement éventuel qui a pu lier le poète et la jeune orpheline.

 

Sans doute  ne nous reste-t-il donc qu'à laisser vagabonder notre imagination au gré de notre admiration pour l'inventivité du poète de Rochefort ?...

 

en travaux

 

 

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 20:48

Très vite, grâce à mes visiteurs, je compris qu'Alice était une enfant qui devait avoir été adoptée par Pablo Picasso et l'une de ses compagnes. Lors de mes toutes premières recherches, il me sembla que l'on ne savait pas exactement qui était cette compagne. L'on ne savait d'ailleurs que peu de choses, à l'évidence.

 mémoire google

source de la photo: le blog de Guillemette Faure sur le site des Inrocks

 

Il ne me fallut pas trop longtemps pour retrouver la trace d'un téléfilm, diffusé sur Arte à 20 heures 30 le 14 septembre 2007, intitulée Monsieur Max., paru à l'occasion du quatre-vingt-dixième anniversaire de la parution du Cornet à dés. Cette fiction, faisait état d'un personnage romanesque, nommé Alice, interprété par Dominique Blanc, tentant l'impossible pour sauver Max Jacob, suite à son arrestation par la Gestapo en 1944. Etait-ce une rediffusion de ce téléfilm  qui expliquait cet intérêt soudain pour Alice ? Mais surtout, je me demandai si Alice était donc seulement un personnage de fiction.


L'article de Wikipedia sur le sujet était plus précis :

« Ce récit est également construit en parallèle avec celui d'Alice, une petite fille devenue une jeune femme, que Max Jacob avait élevée. Picasso et sa compagne du moment avaient auparavant adopté cette enfant mais sans jamais s'en occuper. »

 Finalement, peut-être Alice avait-elle quand même été réelle ? Comment le savoir ?


Me fallait-il déjà me désintéresser de Pablo Picasso pour suivre les pas de Max Jacob ? Cela me semblait un peu prématuré car je n'en étais qu'au début de mes recherches mais il était certainement important aussi de me laisser guider sur des chemins de traverse, quitte à emprunter parfois des sentiers qui ne mènent nulle part et à devoir revenir sur mes pas. L'important restait le chemin !

 

Je délaissai alors momentanément les méandres de la Toile pour me glisser voluptueusement dans ce merveilleux univers des siècles passés qu'est celui des anthologies, des dictionnaires et des encyclopédies. Les pages aux textures soyeuses et au parfum tenace de papier jauni dans lesquelles je pus plonger m'apportèrent en vérité peu de renseignements sur la vie privée de Pablo Picasso car ils s'intéressaient en premier lieu -et c'est bien légitime- à l'oeuvre du maître et à l'évolution pour le moins spectaculaire de sa peinture.

 

Néanmoins, il me fut confirmé que l'amitié de Pablo Picasso et de Max Jacob remontait aux toutes premières années du vingtième siècle, à l'époque où Picasso effectua de nombreux voyages à Paris, avant de s'installer définitivement en France en 1904. Cela signifiait que, si Max Jacob avait un lien quelconque avec une enfant adoptive de Picasso, cela était sans doute postérieur à l'année 1904.

 

De même, les livres furent peu loquaces sur la vie de Max Jacob : Ils ne révélèrent rien de plus que ce que les biographies autorisées ou improvisées soulignent invariablement mais ils confirmèrent néanmoins que le poète s'était retiré dès 1921 à l'abbaye bénédictine de Saint-Benoît sur Loire, où  il fut arrêté en 1944 par la police nazie, avant d'être transféré à Drancy où il mourut la même année ; et que, de confession juive à sa naissance, lorsqu'il s'était converti au catholicisme en 1915, c'est Pablo Picasso que le poète avait choisi pour parrain ;

 

L'on constatera sans peine que si ces recherches confirmaient avec force les liens étroits qui avaient uni Pablo Picasso et Max Jacob depuis l'époque du Bateau-Lavoir, en revanche, sur la trace d'Alice, malheureusement, je n'avançais guère !


Mais je ne désarmai pas.


De retour dans le monde virtuel, j'entrepris de faire tourner à nouveau le moteur des recherches universelles, en panne de liens pertinents. Il me fallut expérimenter quelques combinaisons aléatoires de mots clés, sans grand succès, avant d'entrevoir la porte que je cherchais. Je me rendis donc avec beaucoup d'intérêt au « guichet du savoir », où j'obtins enfin les précieux renseignements que je cherchais !


C'est là que j'appris que Pablo Picasso et sa compagne d'alors, Amélie Lang, également appelée Fernande Olivier ou Fernande Bellevallée, avaient dû renoncer à donner naissance à un enfant et que c'est sans doute pour cette raison qu'en 1907, ils avaient fini par adopter, dans un orphelinat, une adolescente de 13 ans.

 

Une jeune fille prénommée...Raymonde. Ou bien Léontine... Cela expliquait mieux pourquoi il était si difficile de retrouver la trace d'Alice !

 

Malheureusement, il semblait bien que, pour le moment au moins, les recherches s'arrêteraient là car, si l'on en croyait les sources précédentes, il s'avérait que, quelques mois seulement après son adoption, la jeune fille fut ramenée à l'orphelinat. Triste destin !


Et un destin qui relativisait beaucoup la note de Wikipedia selon laquelle Max Jacob avait élevé l'enfant... Pouvait-on même seulement croire Dan Franck, le scénariste du téléfilm Monsieur Max lorsqu'il expliquait que c'est Max Jacob lui-même qui ramena l'enfant à l'orphelinat ?

 

Pour le moment, je n'en savais pas davantage...

 

en travaux

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 17:02

Depuis plusieurs semaines déjà, j'observais, perplexe et amusée, que quelques internautes, qui semblaient s'être égarés sur la Toile, avaient entrebaillé, au hasard, le portail du monde de Lightwood. Ils étaient à la recherche, me semblait-t-il, d'une certaine Alice, dont les liens avec Pablo Picasso demeurèrent tout d'abord énigmatiques.

 

Portail-jardin.jpg

 

Portail jardin médiéval à Beauvais

source de la photo : le blog jmPto

 

Certes, je fus aussitôt assez intriguée par ces visites inattendues mais je n'y prêtai pas une attention démesurée car ce sont précisément ces rencontres fortuites qui font le charme des balades virtuelles. En réalité, je trouvais surtout amusant que les élucubrations insondables du moteur de recherche internautique eût conduit mes hôtes justement au bord de la plaine des « saltimbanques »... 

 

Bien entendu, comme à l'accoutumée, ces visiteurs étaient chaleureusement bienvenus sur les chemins de Lightwood et j'aurais été ravie qu'ils souhaitassent y flâner un moment. Néanmoins, je ne me fis guère d'illusions car j'imaginai sans peine que, n'ayant pas reconnu ici celle à qui ils étaient venus rendre visite, ils avaient sans doute rebroussé chemin d'un clic aussi rapide que celui avec lequel ils étaient apparus.

 

En revanche, je fus bien plus surprise de constater qu'au fil des jours et des semaines, ces visites fussent toujours aussi fréquentes (bien que toujours tout aussi vaines) et ma curiosité fut piquée. A l'évidence, il me serait impossible de savoir si ces visiteurs étaient nombreux ou si c'étaient les mêmes qui, par inadvertance, par distraction ou par attirance étaient inlassablement ramenés vers Lightwood mais je résolus de partir moi-même à la recherche de cette mystérieuse Alice (me pardonnera-t-on le pléonasme?), qui semblait mobiliser tant d'attention(s)...

 

Après tout, c'était bien ainsi que j''étais déjà allée flâner à la recherche d'illustrations du « sentier printanier » de Théophile Gautier et que j'avais, avec bonheur, glané de délicieuses trouvailles sur le sentier vert d'Alfred de Musset et compati avec légèreté aux affres des Quatre Dames...

 

Séduite par la persévérance de ces cyber-rêveurs de passage, en quête d'une mystérieuse inconnue, j'étais déterminée à me montrer digne de l'hospitalité qui sied aux hôtes de Lightwood, je me lançai avec intérêt sur la piste d'Alice.

 

Suite bientôt...

en travaux

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