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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 12:22

 

 

 

Une effluve de violette flottait dans la brise de ce matin ensoleillé : Symbiose des instants d'ailleurs, précieux présents plus que parfaits.

 

Déambulant à l'aventure dans les méandres mystérieux de l'imagination, je découvris , au hasard d'un vaste songe mal éclairé, aux recoins envahis d'épaisses toiles d'oubli, un écrin de velours vert, doublé de satin noir, soigneusement dissimulé dans une lourde malle aux poignées ouvragées et aux marqueteries d'orme, d'olivier et de frêne, délavées par les rêves, les cauchemars et les pensées secrètes qui vont et viennent au gré de l'espace et du temps.

 

C'était un souvenir d'enfance , tapi aux recoins de la nostalgie, qui reposait intact, ciselé d'innocence, loin du temps qui s'enfuit,du présent qui fletrit aussi, parfois.

 

 

 

Tel un Pierrot de porcelaine,

alangui sur un arc-en-ciel,

brûlant de mes idées éparses,

un farfadet des temps modernes

m'observe malicieusement.


 

Sa nonchalance n'a d'égale

que mon impatience à comprendre

les envolées de l'oiseau-lyre.

 

photo : Eugenio Recuenco
eugenio recuenco - pierrot-equilibriste.jpg

E

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 11:12

une lumière dans l'hiver

une lueur qui libère,

faible flamme.

 

femme qui vacille,

à la merci

d'un souffle au coeur.

 

 

souffle couleur, souffre douceur.

souffle de vie,

merci.

 

Aveuglément,

dans la nuit de l'hiver,

mes meilleurs voeux cléments

de rêves aimants !

alice


 

jean-baptiste-santerre---brodeuse-a-la-bougie.jpg

Jean Baptiste Santerre, La Brodeuse à la bougie,

huile sur toile (82 x 66,1), entre 1658 et 1717,

conservée au Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Libourne

source de la photo : Joconde, Portail des collections des musées de France 

 

 

Post Scriptum pour les internautes à la recherche des lumières de Philippe Jaccottet : veuillez appuyer sur l'interrupteur, s'il vous-plaît ;-)

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 22:22

 

J'aime à me laisser bercer

par les mots qui s'amusent,

musardant au musée de mes rêves :

Musique, Maestro !

 

 

Les Muses invoquées par chaque grand poète au détour d'une rime ou d'une plume malade, ne peuvent-elle donc vraiment nourrir en chacune de nous que vaste incompréhension, saine détestation ou même grand courroux ?


Que n'avons-nous, en effet, féminines écritures, quelque mâle démiurge pour aimable compagnon ?! Que nous est-il refusé d'implorer à notre tour le viril secours de nos inspirations troublées ?


En enfantant pas moins de neuf créatures auxquelles ils accordèrent leurs grâces, Zeus et Mnémosyne furent donc impuissants à mettre au monde un seul digne descendant  ?! Piètre exploit pour des dieux, à la réflexion ! Mieux eût valu finalement que la tâche fût confiée, comme il est de coutume, à la seule Nature car celle-ci, assurément, eût été plus équitable !


Las ! Vaines jérémiades ! Il faut nous résigner, nous rendre à l'évidence ! Les hommes qui nous inspirent sont de chair et de coeur, et nos broderies scripturales façonnées par leur seule tendresse, sculptées par leurs impérieux désirs, défaites par leurs douloureuses déceptions. Et, en définitive, cela ne nous sied-il pas davantage ?...


Cependant, serions-nous, pour autant, condamnées sans espoir à n'envisager en ces inspiratrices magistrales et parfaites que rivales détestables , qu'adversaires déloyales ?! Triste perspective, en vérité. Les femmes se jalousent parfois, il est vrai, et donnent à voir alors quelque navrant spectacle, qui ne peut qu'embarrasser les âmes délicates ! Mais en cédant sans retenue à ces tentantes vilénies, il nous faudrait, à n'en pas douter, renoncer également au feu de l'imagination, tout comme à l'espoir de faire surgir des mots l'improbable mélodie !


Ne vaut-il donc pas mieux quérir à notre tour la féminine amitié de ces enchanteresses ? Sans conteste, décidément, dans l'entente, l'harmonie et l'entraide, nous nous rendons plus talentueuses et, souhaitons-le, plus aimables !


Puissent parfois, au gré de leurs caprices, de leurs affinités, de leurs inspirations , la magistrale Callioppe, la délicieuse Terpsichore, les érudites Clio et Uranie, les solennelles Polymnie et Melpomène, l'espiègle Thalie ainsi que l'agréable Euterpe s'inviter en toute sensibilité à nos féminines échappées lyriques! Elles y seront toujours chaleureusement bienvenues  !


Je n'oublie pas, bien sûr, l'aimable et cordiale Erato, qui sait pouvoir compter déjà sur ma sympathie personnelle !...


 maulpoix---erato.gif

Erato par Jean-Michel Maulpoix (source de la photo : link)

Comment résister par ailleurs au plaisir de vous conseiller d'aller musarder

sur l'ensemble du merveilleux site de Jean Michel Maulpoix ?! link 

Silence, je lis !

 

 

Faites d'amusants rêves musette de musaraignes et de cornemuses.

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 22:17

 


Me lever à l'aurore par un lundi de juin, pour parcourir sans hâte les rues ensommeillées. J'aime la suave lenteur de ces matins tranquilles, de l'été qui s'installe tout en langueur sur le quartier.


Dans le matin serein,

en terrasse, je rêvasse,

entre veille et sommeil

humeur café, serré.


Des passants passent, s'effacent,

un plateau lourd accourt ;

son cartable sur la table,

l'enfant s'éveille, merveille.



J'entends une tasse qui casse

des sourires courent, velours ;

L'homme au portable, aimable,

client à l'oreille, paie.


Dans le matin, taquin,

on débarrasse ma tasse ;

je me réveille, soleil

humeur d'été, sucré.


Et, comme souvent, pas tout à fait à propos, pas tout à fait hors de propos non plus, les poésies de l'enfance pointent le bout de leurs rimes, à l'improviste, ou bien à la station de métro : quelque part dans les rues qui nous mènent à demain.


 


 

 

Faites de beaux rêves de lendemains matins ensoleillés...

toute l'année.



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  • : le monde d'alice lightwood
  • : pérégrinations poétiques dans un paysage de livres et de musiques au gré des inspirations actuelles et virtuelles.
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  • Dans les brumes caféinées d'un dimanche matin pluvieux, les dessins animés s'égosillent en vain : mes neurones restent suspendus aux effluves tenaces de mes perles de rêves.
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